Modèles de Contrats de
Bail à Cheptel
Explications et Modèles commentés

Le dossier des
modèles des différents baux à cheptel comprend :
1. LES CLAUSES IMPOSEES ET
LES CLAUSES AUTORISEES DANS LE BAIL A CHEPTEL
1.1 Différents baux à cheptel
sont à distinguer juridiquement 1. Le cheptel simple ou ordinaire (art. 1804 à 1817) 2. Le cheptel à moitié (art. 1818 à 1820) 3. Le cheptel donné au fermier (ou cheptel de fer) ou au métayer (art.1821 à
1826) 4. Le contrat improprement appelée cheptel Tableau comparatif des différents contrats de bail de cheptel, des clauses imposées et des clauses autorisées pour chacun d’eux.
1.2 La rédaction du contrat :
Conseils et observations 1. La liberté des parties dans la rédaction des clauses du contrat 2. Observations sur la rédaction du bail à cheptel de fer 3. Les aides couplées à la production et le bail à cheptel
1.3 Les formalités éventuelles à
accomplir pour la signature du contrat 1. La lettre à envoyer au bailleur du fonds affermé ou donné en métayage s’il
est différent du propriétaire du cheptel. 2. L’enregistrement éventuel du contrat
2. MODELES DE CONTRATS DE BAIL A
CHEPTEL
1. Modèle commenté de bail à
cheptel simple ou ordinaire 2. Modèle commenté de bail à cheptel moitié 3. Modèle commenté de bail à cheptel conclu avec le fermier ou cheptel de fer
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Le bail à cheptel, comme son
nom l’indique, est un contrat de location de bétail, par lequel l'une des
parties donne à l'autre un fonds de bétail pour le garder, le nourrir et le
soigner, sous les conditions convenues entre elles (Article 1800 du code civil).
Les deux parties contractantes sont le
propriétaire (le bailleur) et un éleveur, locataire du cheptel, appelé aussi, le
cheptelier. Le bail à cheptel désigne plus précisément la location de bétail, même si en
droit, le mot cheptel a deux sens extensifs : sous l’expression « cheptel vif »,
il désigne le bétail qui forme le fonds du cheptel et sous l’expression «
cheptel mort », le capital d'exploitation d'une ferme, bâtiments, matériel de
culture ou outillage.
Les animaux sont remis
en location, non contre paiement d’un loyer en argent mais moyennant partage des
profits ou produits du cheptel entre le bailleur et le preneur.
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Il s’agit d’un contrat de location «
original »
Le bail à cheptel est une exception aux contrats
traditionnels de location qui concernent le plus souvent des biens immobiliers,
voire des biens mobiliers non fongibles, alors que ce bail porte sur du cheptel
vivant. Le « loyer » correspondant au cheptel loué n’est pas payé en somme d’argent,
mais il est payé «en nature», grâce aux produits issus du cheptel loué, croît et
laine, notamment. Dans tous les cas, à la fin de la location, le bailleur doit retrouver
l’équivalent en nature du cheptel qu’il a donné en location. En d’autres termes,
le fermier a l’obligation de laisser, à l'expiration du bail, un même fonds de
bétail que celui qu'il a reçu.
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Il y a plusieurs sortes de cheptels
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Le cheptel simple ou
ordinaire :
tout le cheptel est fourni par le bailleur ; en principe, le preneur profite de
la moitié du croît et de la laine et supporte aussi la moitié de la perte.
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Le cheptel à moitié :
chacun des contractants fournit la moitié
des bestiaux, qui demeurent communs pour le profit ou pour la perte.
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Le cheptel annexe au
contrat de bail à ferme
(cheptel de fer) ou à métayage :
le bétail est loué en même temps que la terre et les bâtiments, mais le contrat
annexé au contrat de bail doit être distinct car les règles du bail de cheptel
sont différentes des principes qui régissent le bail à ferme ou à métayage.
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Il y a encore une quatrième espèce de
contrat improprement appelée
cheptel,
qui est plus proche du contrat de mise en pension d’animaux.
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Les avantages, aujourd’hui, du bail à
cheptel
Le bail à cheptel est traité dans le code civil
par des articles n’ont pas été modifiés depuis plus de 2 siècles ! Il est
pratiqué, aujourd'hui, car propriétaires et éleveurs peuvent y trouver
avantages.
Le bail à cheptel
permet de disposer immédiatement d'un outil de production, sans être obligé de
le financer. Il est un moyen d’acquérir du cheptel
pour les jeunes agriculteurs déjà endettés par leur installation, ou pour les
éleveurs obligés de procéder à de gros investissements et qui ne peuvent
pas consacrer leur capacité d’emprunt à l’achat de bétail. Il peut apporter un complément de revenu à un exploitant qui n’a pas les moyens
de se constituer un gros cheptel mais qui peut inclure des animaux
supplémentaires dans sa charge de travail et les capacités d’accueil de
l’exploitation.
Il peut être utilisé
dans
l’attente d’aménagements de plus grande capacité
ou de leur mise en conformité avec les normes
en vigueur, ou encore pour garder le même niveau de quotas laitiers. Il peut être utile pour ne pas dépasser le
seuil de chargement,
tout en gardant la propriété du cheptel. La location concerne, aussi, des éleveurs qui partent en
retraite : la location du fonds rural
est accompagnée de la location du cheptel, laquelle procure un complément de
revenus « en nature » durable. Le régime de préretraite pour les agriculteurs en difficulté
(Décret du 22 octobre 2007) prévoit clairement la possibilité offerte à
l’éleveur demandeur de la préretraite, de garder son cheptel mais de le donner à
bail. En effet, le demandeur doit vendre son cheptel ou le louer grâce à un bail
à cheptel régi par les articles 1800 à 1826 du code civil. L’achat de cheptel en vue de le louer est une voie de
diversification du patrimoine d’investisseurs privés.
Très peu utilisée, elle est cependant organisée par de très rares sociétés de
régie qui mettent à la disposition des éleveurs des animaux sélectionnés sur le
plan génétique.
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Bail à cheptel et contrat de mise en
pension d’animaux
Ils permettent à un éleveur dont les herbages
sont insuffisants, de confier la garde des bêtes, leur nourriture, leur logement
et les soins à quelqu’un, le preneur dans le bail à cheptel, le soigneur ou
l’herbager dans le contrat de mise en pension d’animaux.
Le bail à cheptel est la location d’un fonds de
bétail pour permettre au preneur d’enrichir son troupeau puisqu’il va devenir,
au minimum, propriétaire de la moitié du croît. Le contrat de mise en pension concerne des animaux bien
individualisés confiés à un gardien
qui va restituer les mêmes animaux, après s’en être occupé moyennant un prix en
argent ou en nature.
Le bail à cheptel est
exclu du statut du fermage. Il reste
distinct du contrat de bail à ferme ou à métayage même lorsqu’il vient en
complément d’un bail à ferme ou à métayage. En revanche, la mise en pension peut être assimilée à un bail à ferme si, en
plus de la garde des animaux, le gardien assure d’autres « services ».
Dans le bail à cheptel, le preneur (ou
cheptelier) doit le prix de la location au propriétaire des animaux. Dans le contrat de pension, c'est celui qui garde les animaux qui reçoit une
rémunération de leur propriétaire.
Le dossier des Modèles de baux à cheptel comprend 23 pages
format A4 et 12 pages sous format Word qui vous permet de personnaliser
les 3 modèles (les 3 modèles de contrats de bail à cheptel)

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